Voilà un extrait de l’article concernant la transition à Totnes, que l’on peut lire en entier ici.
« Né dans les années 70, suite à la première crise pétrolière, ce concept a longtemps piétiné, avant de s’élargir pour prendre celui de la culture de la permanence, la permaculture, ne se limitant pas à l’agriculture, mais aussi au transport, à l’énergie, la construction, l’activité sociale ou culturelle…en proposant d’autres manières de faire, avec un objectif clair, la transition vers la transformation progressive de la société.
C’est ce qui se passe aujourd’hui à Totnes, ou l’on vise l’autonomie énergétique totale en 2030 et aussi à l’autarcie alimentaire.
Les chauffe-eau y sont solaires, l’électricité éolienne ou photovoltaïque, la monnaie est locale incitant à consommer sur place, et les véhicules sont alimentés par la transformation de déchets organiques, permettant la production de méthane, lequel devient carburant.
Cette expérience montre comment un petit groupe peut responsabiliser l’ensemble d’une communauté, lui permettant de devenir actrice de son futur, sans attendre que tous les habitants de la planète se mettent un jour au diapason.
A Totnes, les haies ont été réhabilitées, les pâturages sont gérés avec tendresse, et les liens sont étroits entre les plantes, la faune, et les humains. »